Deana Lawson est une photographe américaine dont nous avions entendu parler pour la première fois il y’a deux ans grâce à la sortie de Freetown Sound, le troisième album studio de Blood Orange. Pour la très reconnaissable pochette de l’album, l’artiste anglais avait choisi une photographie intitulée Binky & Tony Forever réalisée par Deana Lawson. Pour la petite anecdote, Binky et Tony sont amis dans la vie et ont du jouer les amants pour les besoin de la photographie. Depuis, l’artiste a parcouru le monde pour donner sa vision intime de la population noire. Nous avons choisi ici de ne présenter que certaines photographies, la plupart – des photos de nu – étant un peu trop explicites mériteraient une signalisation d’interdiction à un public trop jeune.
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Haïti, République démocratique du Congo, Éthiopie, Jamaïque ou le quartier de Bed-Stuy à Brooklyn dont elle est originaire, Deana Lawson traverse de nombreux pays dans le but de convaincre du bien fondé de son action et de son message. Réfléchies, parfois posées sur papier sous forme de dessin avant les prises, les œuvres de la photographe examinent la « capacité du corps humain à canaliser les histoires personnelles et sociales en s’appuyant sur les différents langages formels et informels de la photographie » – explique-t-elle.
Après de nombreuses expositions notamment au musée d’art contemporain de Saint-Louis (USA) l’année dernière, Dean Lawson continue ses nombreux voyages pour expérimenter une certaine présentation de l’esthétisme intime de la population noire dans son pays et dans le monde.