Il faut le reconnaître, beaucoup d’entre nous ont découvert la culture japonaise ou du moins une partie d’elle par les mangas ou les films de samouraï. C’est certes caricatural mais c’est par ce biais que le pays du soleil levant a décidé d’emmener le monde à ce qu’il a à offrir. Pour aller encore plus loin dans la découverte du Japan, on vous conseille la série-télévisée intitulée Shogun adaptée des romans de James Clavell. Fidèles aux écrits de l’auteur, cette série d’une incroyable beauté dépeint une culture guerrière féodale japonaise centrée sur l’exagération de la masculinité tout en montrant l’influence discrète des femmes opérant dans les coulisses ou en marge.
Même si ceux qui s’intéressent profondément à la culture asiatique et japonaise en particulier connaissent la place importante qu’occupent les femmes dans les conquêtes de leurs pays, les autres, nous, en apprenons tous les jours sur le sujet.
Connaissiez-vous les Onna-bugeisha ? Ces épouses, filles, veuves, rebelles répondant à l’appel de leur devoir de citoyenne et s’engager dans des batailles aux côtés des samouraïs. L’impératrice Jingū est connue comme étant la précurseuse, l’une des plus célèbres de l’histoire du Japon puisqu’elle sera en charge de mener l’invasion de la Corée en l’an 200, après la mort de son mari sur un champ de bataille. Elle sera également la première femme japonaise à figurer sur les pièces de monnaie de son pays.
En plus d’aider les samouraïs sur les lieux de grandes batailles, les Onna-bugeisha avaient également comme mission de protéger les habitants des villes qui ne disposaient pas d’assez d’hommes pour se défendre.
L’éthique de ces femmes qui avaient tout d’un samouraï, sauf le titre, était intransigeante et cela se manifeste sur cette série de photographie qui date des années 1800. Même si la plupart des contes d’Onna-bugeisha viennent du 12ème ou 13ème siècle, Nakano Takeko a vécu au 19ème siècle.
Découvrez quelques photos de la guerrière :