Paris est reconnu dans le monde entier comme étant la principale capitale de la mode notamment dans le domaine de la haute couture. Une réputation acquise grâce à un passé historique que les créateurs d’aujourd’hui se chargent de perpétuer même si certaines des plus grandes maisons de couture françaises sont gérées par des couturiers étrangers.
Berceau de la haute couture et du chic, la capitale française n’est en revanche pas pionnière en matière de street wear (mode de rue), Londres ou New-York ayant une grande longueur d’avance. Cependant, même si celles-ci ne font pas les gros titres des journaux spécialisés, il existe en France, à Paris plus particulièrement de nombreuses marques de street wear si l’on met de côté celles des rappeurs qui n’existent en générale que par le fait d’une stratégie 360° de la part des maisons de disque. C’est donc dans le but de promouvoir la culture urbaine et les créateurs de cet univers que le collectif Parisien, Get2Gether Group a lancé son salon dédié à cette mode et cette culture, le Hypefest dont la première édition a eu lieu le 30 Août 2014 au Fashion Business Center Louvre. « Notre but est de mettre un projecteur sur les créateurs de mode urbaine parisienne, ils sont nombreux » déclare Marina Wilson, l’une des organisateur de l’événement. « Les fans de mode urbaine s’habillent en général avec des marques venues de l’étranger donc je penses qu’on peut faire en France, aussi bien que ce que font les américains ou les anglais » ajoute-t-elle.
Organisé sous la forme de plusieurs stands, la première édition du Hypefest a vu passer des centaines de visiteurs très intéressés ainsi que de nombreux magazines urbains qui ont relayé l’info. « L’un de nos objectif est de mettre en relation les marques et les acheteurs comme dans tous les salons de ce type. On a envie de rendre cet événement incontournable dans l’univers de la mode urbaine en particulier » déclare Marina Wilson.
Au rendez-vous, de nombreuses marques comme Daômey Clothing, Rich Seven, Marion Martigny, Teecket, Les Fraudeurs, EMDY ou encore Fllemme. Une liste des participants que l’on déplore par son manque d’éclectisme qui sera « gommé dans les éditions suivantes » selon l’équipe. « La mode urbaine ne se limite pas à des t-shirts imprimés et des casquettes, nous voulons montrer la diversité de celle-ci » ajoute Franck Hell, conscient qu’il serait suicidaire pour l’événement de s’installer dans un genre de cliché sur la mode urbaine.
C’est donc avec le sentiment d’avoir réussi cette première étape que Franck Hell, Marina Wilson et Franck Djeuda nous avouent avoir déjà commencé à bosser sur la prochaine édition que nous couvrirons avec plaisir pour constater la progression du salon.