Avec « GYB », premier single du duo américain Laughing Cats dont nous découvrons le catalogue musical, l’univers pop se pare d’un message puissant d’autonomisation. Tony Fredianelli, ex-guitariste de Third Eye Blind, et Lauren Schiff, parolière issue du théâtre new-yorkais, livrent ici une chanson qui fusionne vulnérabilité et énergie vive, une pause musicale qui parlera à beaucoup de personnes. Ce morceau évoque la réappropriation de soi, la capacité à se relever après une relation toxique, et invite chacun à « reprendre sa vie en main » avec force et résilience.
Dès les premières notes, « GYB » s’impose avec une mélodie immersive, portée par des guitares scintillantes et une production moderne signée Vinnie Castaldo. Le duo navigue entre des influences rétro des années 60 et 80, avec des touches rappelant des groupes comme The Beatles ou Depeche Mode, tout en restant résolument ancré dans une sensibilité contemporaine. La voix de Lauren Schiff, douce mais ferme, incarne à merveille le thème de la vulnérabilité maîtrisée, tandis que les arrangements sonores raffinés de Fredianelli donnent au morceau une profondeur émotionnelle certaine.
Ce qui frappe dans « GYB », c’est son aspect universel. Bien que le titre s’inspire d’une expérience personnelle, il laisse une place à l’interprétation. Pour certains, il s’agira d’une ode à la reconquête amoureuse, pour d’autres, une célébration de l’indépendance retrouvée. Laughing Cats réussissent ainsi à toucher le cœur de l’auditeur tout en le poussant à une introspection salutaire.
Un premier morceau réussi, qui annonce de belles promesses pour leur prochain album, Funny Money.