Avec leur premier album éponyme, Raised On Candy impose son empreinte sonore. Ce trio rock, composé de Joe Penna (chant/guitare), Scotty Imp (batterie/percussions) et Kevin Harris (basse/chant), marie avec brio indie rock, post-punk et shoegaze. Basé sur la côte Est, le groupe revendique des influences qui transcendent les époques et les genres pour livrer un son aussi brut qu’addictif.
Dès l’ouverture avec « Nishuane Park », l’énergie explose : des guitares rugissantes, des accords familiers et une intensité palpable donnent le ton. Ce morceau incarne l’essence même du rock, une dose pure d’adrénaline. « Lonely Bill » enchaîne avec la même fougue et plonge dans des sonorités grunge qui rappellent Nirvana, tout en gardant l’identité propre du groupe.
Plus loin, « Like A Bird » offre une pause introspective. Cette ballade, au contraste saisissant, s’appuie sur une instrumentation épurée et des lignes de chant mémorables, mettant en lumière une facette plus vulnérable du trio. Cette diversité de registres est une des forces majeures de l’album, qui maintient un équilibre subtil entre puissance et subtilité.
Sur ses 12 titres, l’album ne connaît aucun moment faible. La production, signée par le légendaire Steve Albini, amplifie l’authenticité brute du groupe, capturant une énergie presque palpable.
Avec ce premier opus, Raised On Candy prouve que le rock a encore de belles pages à écrire. Une révélation à suivre de près, et une œuvre à savourer sans modération.