Le rappeur new-yorkais Joey Bada$$ commence l’année 2025 en frappant fort. Avec « The Ruler’s Back », il livre un titre aussi percutant qu’introspectif, accompagné d’un clip à l’esthétique léchée. Ce morceau, produit par Conductor Williams, se présente comme un véritable manifeste, mêlant nostalgie des sonorités old-school et affirmation de son statut dans le rap contemporain.
Dès les premières secondes, la réalisation du clip capte l’attention : un cadre champêtre, une Maybach SUV trônant fièrement et Joey Bada$$, serein, comme un souverain en pleine réflexion. L’artiste se déplace dans cet univers avec une aura de grandeur, alternant entre séquences en studio, où il déclame ses rimes avec ferveur, et scènes où il s’éloigne au volant, une manière subtile d’annoncer un nouveau départ.
Les paroles de « The Ruler’s Back » témoignent d’une maturité artistique et personnelle. Joey Bada$$ évoque son éloignement de l’agitation urbaine pour embrasser une vie plus paisible et introspective. « Moved out the city, copped the house and the sticks / Couple acres, couple whips, whole lotta blicks » : des mots simples mais lourds de sens, traduisant à la fois son succès et son désir de se recentrer.
Ce titre s’inscrit dans la continuité de l’évolution musicale de Joey Bada$$, marquée par son dernier album, 2000, sorti en 2022. Depuis, le rappeur a multiplié les collaborations, explorant différentes facettes de son art tout en consolidant sa présence dans l’industrie. Mais avec « The Ruler’s Back », il semble se réapproprier son trône, rappelant à tous que le rap, pour lui, est une question d’authenticité et de constance.
Le clip, d’une sobriété maîtrisée, ne s’appuie pas sur des artifices mais sur une mise en scène réfléchie, renforçant le poids du message : Joey Bada$$ n’a rien à prouver, il est ici pour rester. Ce morceau, plus qu’un simple titre, est une déclaration, un aperçu de ce que 2025 pourrait réserver pour cet artiste qui ne cesse de redéfinir son empire musical.
Avec « The Ruler’s Back », Joey Bada$$ prouve qu’il maîtrise l’art de captiver à la fois les amateurs de rap old-school et les auditeurs modernes. Une leçon de maîtrise et de vision.
