Avec « Oiywtbs, Vol. 1 » (Only If You Want To Be Sad), Larry HandGogh franchit un nouveau cap dans sa carrière musicale. Ce projet, à la fois rock et émotionnel, fait preuve d’une évolution marquante, notamment par l’introduction de paroles en anglais.
Dès les premières notes de « Ibuprofen », on est plongé dans un univers mélancolique et introspectif. Cette ballade douce et touchante donne le ton : Larry mêle la fragilité de sa voix à des mélodies aériennes, comme un parfum de tristesse doux-amer. La chanson s’impose par sa simplicité, mais cette simplicité cache une grande richesse émotionnelle. La capacité de l’artiste à transmettre des sensations sans artifice se fait encore plus évidente à l’écoute.
Le deuxième morceau, « Seventies », met en avant la superbe maîtrise vocale de Larry. Le choix du piano, minimaliste mais percutant, laisse la place à la voix du chanteur de se déployer avec puissance et précision. On ressent dans chaque note une sincérité palpable, chaque phrase chantée semble peser de tout le poids de l’expérience vécue, un contraste entre légèreté musicale et profondeur vocale qui frappe fort.
Mais c’est avec « Lalala » que l’EP trouve peut-être son potentiel le plus commercial. Doté d’un refrain accrocheur et d’une instrumentation riche et diversifiée, le morceau dégage une énergie plus accessible, tout en conservant cette touche d’authenticité qui fait la signature de Larry. Il parvient à marier des éléments familiers de la pop et du rock, tout en apportant sa propre couleur.
L’EP est d’ailleurs accompagné d’un court-métrage, ajoutant une dimension visuelle à cette expérience immersive. « Oiywtbs, Vol. 1 » est plus qu’un simple projet musical, c’est une immersion totale dans l’univers d’un artiste qui ose se dévoiler sous un jour nouveau. Et le résultat est indéniablement touchant, sincère et captivant.

