Dans un murmure fragile qui devient un cri du cœur, LTB livre avec My Fault une ballade introspective où culpabilité et regrets se fondent en une même douleur. Si la rupture marque souvent la fin d’un chapitre, celle-ci semble, pour l’artiste, n’être que le début d’un dialogue intérieur sans réponse.
« Because now it’s my fault, yeah / Now it’s my fault », scande-t-il dans un refrain aussi envoûtant que lancinant. La répétition du mantra traduit ce cycle infernal où l’on ressasse les souvenirs, cherchant ce qui a brisé l’histoire et pourquoi l’absence pèse encore autant. My Fault ne se contente pas d’évoquer la tristesse, il l’habite pleinement.
LTB confie que ce titre est une plongée dans “le poids des émotions non résolues” et cette quête de sens après une séparation. Mais au-delà des mots, c’est sa voix qui fait frissonner. Entre retenue et éclats de souffrance, il navigue sur une production aérienne où chaque note semble flotter entre ciel et terre, indécise, à l’image des sentiments qu’il dépeint.
En équilibrant finesse mélodique et intensité émotionnelle, My Fault renforce la stature de LTB comme un conteur d’émotions brutes, ancré dans un R&B moderne aux échos universels. Une confession musicale à la fois intime et grandiose, où la douleur devient sublime.