Le Concorde fait son grand retour avec « Corpus Christi », un premier extrait de leur album Second Mansions, attendu pour cet automne après une absence de quinze ans. Le morceau, une véritable perle de synth-pop, se présente comme un hommage vibrant à Carlo Acutis, futur saint patron d’Internet, tout en puisant dans l’essence même des années 80.
Produit par Calum Malcolm, le nom derrière des classiques de The Blue Nile et Aztec Camera, « Corpus Christi » dévoile une richesse sonore où chaque texture synthétique semble métamorphoser l’espace-temps. Les influences de groupes comme Prefab Sprout, The Blue Nile ou encore Scritti Politti se mêlent avec brio à des arrangements modernes, créant une atmosphère où la nostalgie des années 80 rencontre une innovation rafraîchissante.
Ce qui frappe dès les premières notes, c’est la profondeur des modulations d’accords et la complexité des arrangements. Le morceau se distingue par sa capacité à capturer l’essence d’un genre tout en apportant une touche de nouveauté. Le chant, à la fois soul et aérien, se marie parfaitement avec la richesse des synthés, nous entraînant dans un voyage sonore aussi nostalgique qu’immersif.
« Corpus Christi » n’est pas seulement un hommage à l’histoire musicale de ces décennies emblématiques, c’est aussi une déclaration d’intentions : Le Concorde prouve qu’il n’a rien perdu de sa magie. En invitant Roger Manning Jr. (Beck, Jellyfish), sh Soan (Trevor Horn, Seal) et Vinzenz Benjamin (ABC), le groupe crée une alchimie parfaite entre expérience et renouveau, promettant un album à la hauteur des attentes.
Une chose est certaine, Second Mansions s’annonce comme un retour en grande pompe, et « Corpus Christi » en est la première étincelle.