Twice Dark signe son quatrième album, Telekinetic, une œuvre à la croisée des genres qui marque un tournant dans la carrière du groupe. En effet, cet opus voit l’artiste s’aventurer sur des terrains synthpop tout en préservant les influences gothiques, électro et darkwave qui ont forgé son identité musicale.
Dès l’introduction avec « Night Shifts », le ton est donné. Ce single pop s’élance sur des touches de clavier cristallines, avant de laisser place à des guitares plaintives et une pulsation rythmique implacable. Une atmosphère nocturne, teintée de nostalgie des années 1980, se dégage de ce morceau, propice aux déambulations solitaires de la nuit.
Vient ensuite « Invisible Man », une chanson qui bouscule avec une énergie rythmée et des sonorités proches de l’univers de David Bowie. Ce morceau explore la dualité entre l’invisible et l’inoubliable, où la voix de Josh Kreuzman se fait à la fois spectrale et empreinte de conviction.
« Time Traveler », quant à lui, injecte une dose de post-punk dans un tourbillon de guitares à la New Order, complétées par des synthés qui apportent une touche de légèreté. Ce morceau, avec sa réflexion sur le temps et l’existence, nous invite à voyager dans des dimensions parallèles.
Telekinetic n’est pas seulement un album électro-gothique, mais une véritable exploration intérieure, où les capacités extra-sensorielles deviennent une métaphore des luttes et des aspirations humaines. Chaque morceau est une invitation à se perdre dans l’ombre et la lumière, à chercher un sens dans un monde en perpétuelle mutation.