Geo amorce un nouveau chapitre de son parcours musical avec « My Turn », un titre où l’introspection se transforme en force tranquille. Prévu pour le 21 mars, ce morceau marque une évolution notable dans son art, à la fois sur le plan sonore et personnel.
Dès les premières notes, une atmosphère épurée s’installe, laissant place à la voix aérienne de Geo, empreinte de nuances subtiles. Avec une instrumentation minimaliste et organique, elle façonne un espace où chaque son résonne avec une justesse maîtrisée. Aux côtés de son fidèle collaborateur Steve Marshall, elle signe une production à la fois feutrée et habitée, où les percussions du regretté Reuben « Sleepy » White apportent une pulsation profonde, presque méditative.
Là où « My Turn » captive, c’est dans son propos. Geo y scelle une déclaration d’émancipation, refusant les schémas négatifs pour mieux s’ancrer dans une dynamique de croissance. « Water me, let me grow » chante-t-elle avec une assurance feutrée, comme un mantra intime. La filiation avec des figures emblématiques comme Sade, Erykah Badu ou Tracy Chapman se devine, non pas dans l’imitation, mais dans cette capacité à allier introspection et puissance émotionnelle.
Dans cette composition teintée de soul, de jazz et d’échos caribéens, Geo ne revendique pas simplement sa place : elle la sculpte avec précision. « My Turn » est plus qu’une chanson, c’est une affirmation, un instant suspendu où l’artiste s’offre pleinement à son art, sans compromis.