Avec « Two Kids », Jeryko signe une ballade aussi lumineuse que mélancolique, à la croisée des souvenirs d’enfance et de la conscience du temps qui file. Le morceau s’ouvre sur des textures acoustiques douces et feutrées, laissant émerger une voix habitée, empreinte d’un lyrisme délicat. Ici, pas de nostalgie pesante, mais une poésie lucide : celle de ceux qui savent que les plus beaux instants se dérobent toujours un peu trop vite.
L’artiste, connu pour sa capacité à tisser des ponts entre spiritualité et pop moderne, livre une chanson à la fois intime et universelle. Les arrangements subtils, portés par une production soignée, viennent souligner la sincérité d’un texte qui évoque l’émerveillement de l’enfance, les regards complices, les courses sans but et ce sentiment d’éternité propre aux premières fois.
« Two Kids » ne cherche pas à capturer le passé, mais à nous inviter à habiter pleinement le présent. Dans ce titre, Jeryko s’impose comme un conteur de l’instant, de ces minutes suspendues qu’on voudrait retenir pour toujours. Un titre touchant, à écouter en fermant les yeux, pour se souvenir de qui nous étions — et peut-être, de qui nous sommes encore.