Il y a des chansons qui naissent dans les studios, et d’autres qui prennent forme au détour d’un instant suspendu. “Saturn”, la dernière pépite de Mark Walsh, appartient résolument à la seconde catégorie. Un matin, sous la lumière argentée d’une pleine lune, après avoir vu Interstellar, Mark capte une étincelle. Ce moment précis — à mi-chemin entre la rêverie cosmique et la réalité du quotidien — devient le point de départ d’une ballade céleste à la beauté troublante.
Avec une voix posée, portée par des lignes de guitare, un story telling cinématographique, l’artiste tisse une love song interstellaire où le temps s’étire et les émotions se densifient. Véritable coup de cœur journalistique, “Saturn” ne se contente pas de jouer sur la métaphore : il intègre des ondes radio captées entre la Terre et la planète aux anneaux, empruntées aux archives de la NASA. Une démarche qui ancre le titre dans un réalisme poétique, à la fois intime et sidéral.
Mais au-delà des étoiles, c’est à elle que Mark pense — sa compagne, sa gravité. Il chante celle qui le ramène sur Terre quand il se perd dans l’infini. Et l’un des vers, inspiré par son moonwalk, devient la passerelle parfaite entre science-fiction et tendresse.
Comme nous, vous serez embarqués dès les premières mesures. Avec “Saturn”, Mark Walsh ne compose pas seulement une chanson. Il trace une orbite.