Anna Rey n’est pas une simple artiste. Elle est une vibration, une silhouette née de l’esprit, un mirage sonore façonné par les doutes, les espoirs et les désirs. Avec « Projection », premier extrait de son album State of Mind attendu pour l’automne 2025, la Suissesse Anna Girsberger – sous son alias Anna Rey – nous invite à plonger dans un univers d’art pop à la fois brut, éthéré et intensément personnel.
La chanson s’ouvre comme un murmure, une pensée inavouée. Le piano délicat, la guitare discrète et les touches de saxophone dessinent un paysage introspectif, presque cinématographique. Anna Rey n’y chante pas, elle y confesse, dans un souffle maîtrisé, une quête identitaire qui refuse les conventions. « Just a brain making up itself / Just a heart thinking that it felt », murmure-t-elle, évoquant une conscience en mouvement, insaisissable.
Ce projet n’est pas une construction marketing : c’est une insurrection contre les rôles assignés, une voix féminine qui ne cherche pas à plaire mais à exister pleinement. Projection n’est pas qu’un titre. C’est un manifeste. Une invitation à écouter non pas ce que l’on attend d’elle, mais ce qu’elle choisit de révéler. Une promesse, aussi, d’un album qui risque de faire date.