C’est une chanson qui ne se contente pas de flotter, elle s’élève. Avec The Moon A Balloon, Josef Lamercier revient dans une lumière douce et mélancolique, celle d’un artiste qui transforme ses cicatrices en matière sonore. Un an après Merci, un premier EP remarquable qui lui a valu près d’un million d’écoutes, le chanteur originaire de La Nouvelle-Orléans choisit de s’exposer autrement : à travers la mémoire, le deuil, la survie.
Produit par le britannique Maths Time Joy – connu pour son travail avec Nao ou Gallant – et habillé des cordes élégantes de Troy Everett, The Moon A Balloon marque un virage intime. Ce n’est plus simplement de l’Alternative R&B : c’est une confession en musique, une lettre ouverte à l’enfant qu’il a été, confronté à l’ouragan Katrina. “C’est la première fois que j’exprime vraiment cette histoire-là”, explique Lamercier, avec une sincérité rare.
Le morceau avance à pas feutrés, porté par une voix grave et fragile à la fois, qui semble chercher l’apaisement plus que l’éclat. Le ballon n’est pas ici symbole d’évasion légère, mais d’une ascension intérieure, une tentative de s’élever au-dessus du fracas.
Josef Lamercier confirme, avec cette sortie, qu’il n’est pas simplement une promesse : il est une voix à suivre, une plume qui touche juste. Sans plus attendre, plongez dans cette belle surprise ci-dessous :