Dans « I can’t meet you! », Michellar réussit l’alchimie parfaite entre introspection douce et pulsation dansante. Le titre, fruit d’une collaboration à distance avec le producteur roumain Marius A, reflète cette époque où la musique traverse les fuseaux horaires sans jamais perdre de sa chaleur humaine.
Dès l’intro, on devine l’envie de faire bouger les lignes : un groove tout droit sorti d’un dancefloor en plein été, une ligne mélodique soignée, et ce sens du détail qui trahit l’influence d’icônes comme Prince ou Stevie Wonder. Pourtant, rien ici ne sonne daté. Michellar insuffle une fraîcheur à la Sabrina Carpenter, avec cette manière bien à elle d’enrober la mélancolie d’un vernis pop addictif.
La chanson parle d’une rencontre impossible, mais sur fond de beats électro-pop euphorisants, elle transforme l’attente en élan. On danse, on sourit, et on se laisse emporter par cette voix claire et assurée, posée avec justesse sur un refrain calibré pour ne pas quitter les esprits.
Ce qui frappe, c’est cette capacité à allier légèreté et sincérité, comme si chaque note cherchait le juste milieu entre le cœur et les hanches. Avec « I can’t meet you! », Michellar ne signe pas seulement un nouveau single : elle impose une vision, celle d’une pop ouverte, mondialisée, et toujours incarnée. Une promesse tenue, et un nom à retenir.
À écouter fort, casque vissé ou fenêtres ouvertes.