Jack Goldstein revient sur le devant de la scène avec « MUD MICE », un morceau halluciné qui fait office de premier extrait de son nouvel album, the 🌍 is ending and i ❤️ u. Avec ce titre, l’artiste britannique puise dans l’imaginaire du folklore juif, évoquant des créatures mi-poussière mi-chair, pour livrer une œuvre pop au magnétisme étrange et envoûtant.
Dès les premières secondes, une pedal steel noyée dans la réverbération installe un climat spectral, avant de laisser place à une montée harmonique explosive. Puis la voix de Goldstein, modelée par des effets évoquant des gouttes de sang, s’impose comme un cri cathartique, soutenue par des percussions titanesques. Le tout forme une fresque sonore dense et minutieuse, à mi-chemin entre le psychédélisme et la pop de stade.
Mais au-delà de la virtuosité de la production, c’est l’émotion brute qui transparaît. Composé après la perte de ses parents durant le confinement, l’album dont est extrait « MUD MICE » prend la forme d’un exutoire hyperpop, où le deuil se transforme en célébration sonore. Goldstein y explore l’amour, la disparition et l’espoir avec une intensité rare.
Avec « MUD MICE », il signe sans doute l’un de ses titres les plus percutants : un hymne étrange, viscéral et vibrant, qui confirme son statut d’alchimiste sonore hors normes. Une incantation pop que l’on n’oublie pas de sitôt.