GINAxC propulse une nouvelle décharge sonore avec « Dopamine Rush », morceau sombre et féroce, porté par une électro-pop nerveuse et profondément viscérale. Dès les premières secondes, la tension est palpable : nappes synthétiques nocturnes, rythme pulsé, voix habitée. La Suédoise signe ici un retour intense, fusionnant émotion brute et textures électroniques glacées.
La voix de GINAxC se fraye un chemin entre fragilité et rage retenue, comme une lame vibrante sur fond de beats martelés. On y décèle l’ombre d’une dépendance émotionnelle, l’attrait pour la montée chimique, l’adrénaline amoureuse. Le refrain, entêtant et désespéré, joue ce jeu de contrastes : l’envie d’évasion et l’incapacité à décrocher. C’est sombre, oui, mais jamais sans éclat. Une lumière perce sous l’excès.
Connue pour son goût du contraste et ses titres comme « Ophelia & Maxi », GINAxC ne cède rien à la facilité. Son écriture reste aiguisée, et sa production, ciselée. « Dopamine Rush » n’est pas simplement un titre à écouter en soirée ; c’est une montée que l’on ressent dans la poitrine, une boucle qui résonne comme une urgence.
Avec ce titre, la chanteuse affirme une nouvelle fois sa singularité sur la scène scandinave : une pop électro dramatique, moderne, portée par une sincérité rare. Une claque sensorielle à ajouter sans attendre à sa playlist nocturne.