Il y a des morceaux qui déboulent comme une gifle, inattendue mais jouissive. Death of Me, premier titre de The Project, fait partie de ceux-là. Dès les premières secondes, le ton est donné : guitares saturées, mélodie racée et groove insolent. C’est rock, c’est pop, c’est libre. Et surtout, c’est irrésistiblement efficace.
Derrière ce projet qui refuse toute étiquette, on trouve James Davis, guitariste et songwriter chevronné. Mais pas question ici de monter un “groupe” classique. The Project, c’est une sorte de collectif tournant, une machine en mouvement perpétuel où chaque titre se construit avec une équipe différente. Une aventure musicale où l’instinct prime sur la structure, et où chaque sortie est pensée comme un coup d’éclat.
Avec Death of Me, Davis frappe fort : le morceau donne envie d’écraser l’accélérateur, vitres baissées, le regard vers l’horizon. La puissance des riffs rencontre l’accroche pop d’un refrain calibré pour rester en tête. Ce n’est pas qu’une chanson : c’est une déclaration d’intention.
Le clip, solaire et nerveux, accompagne parfaitement cette première salve. Et si chaque titre du projet promet d’être unique, on peut déjà parier que l’ADN de The Project restera le même : brut, sans concession, et diablement addictif.
Death of Me est bien plus qu’un début — c’est le signal d’alarme d’un collectif qui compte faire du bruit.

