Dans le paysage foisonnant des nouvelles sorties, « Cheek Meat » de SUNNY se démarque comme un véritable ovni sonore, audacieux et parfaitement maîtrisé. Derrière ce titre intrigant se cache une production léchée, où chaque élément semble minutieusement pensé pour frapper juste — et frapper fort.
Dès l’introduction, le morceau capte l’attention avec un beat dansant, nerveux, qui s’installe comme une colonne vertébrale rythmique autour de laquelle tout gravite. Les basses sont rondes, les percussions claquent avec précision, et les nappes synthétiques apportent une tension presque cinématographique. La qualité de la production force le respect : rien n’est laissé au hasard.
SUNNY impose sa signature avec un flow fluide, à la fois joueur et incisif. L’artiste surfe sur l’instrumentale avec une aisance remarquable, alternant les placements rythmiques comme un funambule. Il y a de l’attitude, de l’ironie, de l’assurance — tout ce qui rend une performance mémorable.
Mais au-delà du style, « Cheek Meat » marque par son énergie brute. On sent l’envie de bousculer, d’amener quelque chose de neuf. Cette volonté d’expérimenter sans perdre l’efficacité rend le morceau immédiatement accrocheur.
Avec « Cheek Meat », SUNNY livre bien plus qu’un simple single : une proposition artistique affirmée, capable de fédérer aussi bien les amateurs de dance moderne que les puristes du rap. Une démonstration éclatante de ce que peut être la pop urbaine en 2025.