Et si le lundi n’était plus ce jour maudit qu’on redoute, mais une promesse de légèreté ? C’est le pari un peu fou — mais franchement réussi — que s’est lancé Richard Green avec Happy Monday, un instrumental solaire qui dépoussière nos idées reçues.
Composé il y a près de deux ans, ce morceau est né d’un besoin simple : retrouver de bonnes ondes. « Je voulais quelque chose de fun, agréable à jouer, quelque chose de lumineux », confie Richard, qui a d’abord écrit la chanson pour lui, avant d’y inviter son batteur et son bassiste pour en faire un vrai titre à partager.
Entre rock-pop, funk et blues, Happy Monday est une bouffée d’air qui sent bon la liberté. Les influences sont claires sans être envahissantes : on pense à John Mayer dans les envolées de guitare, à Frusciante pour la fluidité, voire à Prince dans certaines teintes rythmiques. Le solo, accrocheur sans être démonstratif, vient sublimer l’ensemble avec une musicalité qui respire le plaisir pur.
Mais derrière ce groove assumé se cache une philosophie toute simple : et si on choisissait de voir le lundi autrement ? « Si on vit chaque jour positivement, ils peuvent tous être géniaux », dit Richard. Pari tenu. Avec Happy Monday, il nous offre un antidote musical à la morosité du début de semaine. Et ça fait un bien fou.