Avec “ESTRAPÓN”, la DJ, MC et productrice espagnole fait équipe avec Ron Mercy, figure du son Miami Bass, pour un morceau qui ne demande ni permission ni explication : il prend, il secoue, il retourne tout sur son passage.
Publié sur le label Moveltraxx, “ESTRAPÓN” condense l’énergie d’un club en ébullition, où grime, footwork et basses latines fusionnent sans effort. BRAVA balance ses rimes en espagnol avec une cadence effrénée, dans une performance vocale qui tient plus de la rafale que de la démonstration. C’est brut, c’est tendu, et ça suinte l’urgence.
Ron Mercy, lui, injecte au morceau une tension mécanique — une sorte de rythme de survie, entre cliquetis et impacts. Le résultat n’a rien de l’anecdote : c’est une déclaration. BRAVA n’est pas simplement une artiste en ascension, c’est une force centrifuge dans la scène club actuelle, déjà saluée à Coachella, Sónar et Primavera Sound.
“ESTRAPÓN” dure à peine deux minutes trente, mais ce concentré d’intensité suffit à rappeler pourquoi BRAVA compte parmi les voix les plus singulières du moment. Pas un simple banger : un manifeste sonore, calibré pour les corps et les révoltes douces.