À la croisée des chemins entre la pop électronique et une forme de spiritualité sonore, Tim Carr signe un retour remarquable avec « Pleasure Drives », prélude à un album du même nom attendu pour le 29 août. Connu pour ses collaborations avec Perfume Genius et Hand Habits, Carr explore ici un territoire plus lumineux, presque libérateur.
Loin des atmosphères introspectives auxquelles il nous avait habitués, l’artiste opte pour une approche résolument tournée vers la célébration. « Je voulais écrire à partir d’un lieu de joie, plutôt que d’un état mélancolique », confie-t-il. Et cela s’entend : pulsations électroniques, basses enveloppantes, orgues éthérés… Tout dans cette composition semble nous inviter à lâcher prise, à oublier l’agitation quotidienne.
Mais au-delà de la production soignée, c’est une philosophie qui se dessine. « Pleasure Drives » n’est pas qu’un titre : c’est un manifeste. Celui d’un moment suspendu, où l’on s’échappe des carcans de la productivité pour se reconnecter au monde par le biais des sens. Une errance douce, où chaque battement ouvre une brèche vers un monde plus vibrant, plus intense, plus vivant.
Tim Carr ne propose pas simplement un morceau. Il offre une respiration. Un luxe rare.