Dans l’intimité d’une chambre, la musique à fond, les murs pour seuls témoins — c’est ici que naît « Baby Please », le nouveau single de Sofia Eleni, petite bombe pop à la fois espiègle et cathartique. Sur une production qui fleure bon les années 90, entre synthés feel-good et guitare sucrée, la chanteuse britannique transforme les déboires sentimentaux en rituel libérateur.
On pourrait croire à une confession amère, mais Sofia préfère l’ironie au pathos. Sa voix, expressive sans jamais forcer l’émotion, raconte ce moment précis où l’on encaisse un coup bas, où l’on ravale ce qu’on voudrait hurler — jusqu’à ce que la musique prenne le relais. Car « Baby Please » n’est pas une supplique. C’est une manière de reprendre le contrôle, de rire entre les larmes, de tourner le dos au silence imposé.
Sous ses airs légers, le morceau tape juste. Il parle à celles et ceux qui ont dansé pour oublier, pour digérer, pour renaître. Sofia Eleni signe ici un titre à la fois accrocheur et viscéralement humain, une capsule pop qui fait du bien là où ça fait mal. Et si danser seul.e dans sa chambre devenait le début de quelque chose ?