Trente ans. Une éternité dans le monde musical. Et pourtant, Joe Average, collectif électronique originaire de Brighton, réussit l’exploit rare de faire vibrer hier et aujourd’hui en un seul morceau : Panic Buttons. Avec Rich aux manettes, Mad Mick au sax et Prof à la touche mélodique, ce retour est bien plus qu’une réédition nostalgique — c’est une renaissance.
Ce qui frappe immédiatement à l’écoute, c’est l’intensité organique du morceau. Les batteries live claquent, le saxophone hurle, les textures électroniques s’étirent, et au cœur de cette tempête sonore, FABER surgit comme une révélation. Sa voix déchire l’espace, entre soul et cri de rage. Une performance taillée pour les stroboscopes et les lendemains flous.
Mais derrière cette énergie brute, il y a une histoire humaine. Rich, victime d’un accident de moto qui l’a éloigné des percussions, a rebâti sa vie — littéralement — avant que la musique le rattrape. Le résultat ? Une track qui transpire la sueur des raves d’antan et l’adrénaline du présent.
« Panic Buttons » n’est pas juste un comeback. C’est la preuve que certaines vibrations ne meurent jamais. Disponibilité sur toutes les plateformes majeures — à écouter fort, très fort. Pas pour se souvenir, mais pour se réveiller.
Et franchement ? Ça tape.