L’annonce est tombée comme une incantation : Florence and the Machine publiera son sixième album, Everybody Scream, le 31 octobre 2025. La date, choisie pour Halloween, résonne comme une évidence tant l’univers de Florence Welch se nourrit de mysticisme, de rituels nocturnes et de ce goût pour la frontière ténue entre le rêve et l’effroi.
Trois ans après Dance Fever, la chanteuse britannique revient avec une œuvre déjà auréolée de mystère. Des teasers énigmatiques ont dévoilé une Florence en robe écarlate, creusant la terre avant de hurler dans le vide. Un geste théâtral qui semble annoncer un disque à la fois cathartique et sauvage, où la voix de Welch — toujours aérienne et volcanique — pourrait se faire l’écho d’un cri collectif.
En studio, la présence de Mark Bowen, guitariste du groupe Idles, laisse présager des textures plus rugueuses, une confrontation entre l’éther et la fureur. Sur un tableau blanc, une note griffonnée « Swans vs. Adele » a alimenté les spéculations : faut-il y lire une collision entre intensité expérimentale et puissance mélodique ?
Déjà disponible en précommande dans plusieurs formats, Everybody Scream s’annonce comme une plongée dans l’insolite, une liturgie pop où l’horreur folklorique rencontre la poésie. Florence Welch ne se contente pas de chanter : elle invoque. Et avec cet album, elle nous convie à crier avec elle, à transformer nos voix en un rituel collectif pour célébrer la nuit d’Halloween.

