Estella Dawn revient en force avec I Like It Rough, une pièce de dark pop sortie le 29 août qui a tout d’un manifeste. Dès les premières notes, la production mord et ne lâche plus, entre basses granuleuses et rythmes qui grondent. Mais c’est surtout la voix d’Estella, brute et magnétique, qui donne à ce morceau sa pleine intensité. Elle y chante sans détour la force de celles et ceux qu’on a jugés, sous-estimés ou écartés, transformant les coups reçus en carburant.
L’artiste néo-zélandaise, installée aux États-Unis, revendique ici une féminité sans concessions, oscillant entre douceur et brutalité. I Like It Rough s’impose comme un hymne de résistance et de rébellion, porté par un refrain qui griffe et des couplets qui s’embrasent. On pense aux audaces d’une Doja Cat, à la sincérité crue de Jessie Reyez ou encore à la noirceur envoûtante de BANKS, mais Estella trace surtout sa propre voie, avec un aplomb qui force l’admiration.
Chanteuse, autrice, productrice : elle signe ce titre de bout en bout, affirmant une autonomie rare dans l’industrie. Résultat : une chanson sans filtres, rugueuse et sensuelle à la fois, qui dit haut et fort qu’on peut être vulnérable et puissant·e dans un même souffle.
Avec I Like It Rough, Estella Dawn ne se contente pas de sortir un single : elle déclare une guerre subtile aux étiquettes et aux carcans. Et cette bataille, elle la mène avec style.