Certains morceaux s’imposent comme des repères immuables dans l’histoire de la pop. Little Lies, pépite de Fleetwood Mac parue en 1987, fait partie de ces chansons dont l’éclat ne s’est jamais terni. Presque quatre décennies plus tard, Don Diablo en livre une réinterprétation inédite, adoubée par le groupe lui-même, et désormais déclinée en version live qui soulève les foules.
Tout au long de son été triomphal, le producteur néerlandais a intégré cette revisite dans ses sets à travers l’Europe et l’Amérique du Nord. Le mariage entre les voix cristallines de l’original et une production électro-dance à la fois euphorique et organique déploie une énergie nouvelle, capable de faire vibrer autant les nostalgiques que les festivaliers.
« La musique de Fleetwood Mac fait partie de ma vie depuis l’enfance », confiait Don Diablo. Un aveu qui éclaire son approche : respectueuse, mais audacieuse. En live, les basses hypnotiques et les jeux de lumière prolongent cette alchimie, transformant la nostalgie en célébration contemporaine.
Avec Little Lies, Don Diablo ne se contente pas de revisiter un classique : il en révèle la puissance intemporelle, et rappelle que la mémoire musicale peut se réinventer sans jamais se diluer.