Florent C. plonge dans la profondeur sonore avec « Underwater City »

L’artiste belge Florent C. dévoile son nouvel album, Underwater City, une œuvre immersive de 11 titres qui invite l’auditeur à une exploration sonore où se mêlent textures électro-pop sombres, rythmes hypnotiques et récits introspectifs.

Dès l’ouverture, « Perfect Disaster » pose les bases de cet univers aquatique. Avec ses sonorités électro-pop raffinées et une ligne de chant élégante, le morceau évoque une dream pop efficace, portée par une voix féminine aérienne qui ajoute une dimension éthérée à l’ensemble. « Phonetic Dreams » poursuit cette immersion avec une douceur hypnotique. Les sonorités fluides et les voix éthérées créent une ambiance presque commerciale, mais toujours subtile, rappelant les grandes heures de l’alt pop ou dark pop qui a vu naître des artistes comme Oklou il y’a quelques années.

Le morceau-titre, « Underwater City », plonge l’auditeur dans un monde subaquatique imaginaire. Cette ballade sombre et cinématographique, portée par un duo vocal et des beats ondulants, évoque les atmosphères de l’album A City Drowned In God’s Black Tears de Infinity Knives & Brian Ennals. « He Never Talked » se distingue par sa minimalisme introspective. Les sons espacés et presque suspendus, accompagnés de lignes vocales magnifiques, créent une conversation silencieuse, douce et raffinée.

« Guinea Pig » introduit des rythmes saccadés et des textures glitchées, avec une ambiance légèrement paranoïaque. Les voix plus graves et la construction moins familière offrent une rupture bienvenue dans l’album. « Ice-Cold » présente une piste glaciale et tranchante, avec des riffs de guitare incisifs et une batterie entêtante. L’intro énergique cède place à l’apaisement, où la voix de la chanteuse, dans un style spoken word, crée des moments hypnotiques. « Bee’s Knees » apporte une légèreté inattendue avec ses sonorités rétro et ses rythmes dansants, offrant une pause sucrée dans cet univers sonore plutôt sombre.

« There’s Nobody Left » est le morceau le plus long et dramatique de l’album. Les accords de piano mélancoliques et la tension croissante, portée par la superbe voix de la chanteuse, illustrent la solitude absolue avec une émotion palpable. L’album se clôt sur « Shut Up », une piste brute et directe avec un beat plus pop urbaine. Les lignes de chant frappantes contrastent avec le côté alt-pop des autres morceaux, offrant une conclusion dansante et énergique.

Underwater City est une œuvre immersive qui, à travers ses contrastes et sa richesse sonore, invite l’auditeur à une exploration profonde de son univers.

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