Lauren Presley marque un tournant dans sa carrière avec Straitjacket, un single alt-pop sombre et intensément cinématographique. La chanteuse y déploie une énergie brute, confrontant les clichés et stéréotypes souvent imposés aux femmes dans la société. Avec le refrain saisissant « Put me in a straitjacket », elle transforme la camisole de force en symbole de défi, reprenant à son compte l’étiquette de « femme folle » avec une ironie cinglante.
Musicalement, Straitjacket est un mélange subtil de synthés glacials et de cordes dramatiques, sur lesquels la voix puissante de Presley s’élève avec une intensité rare. Chaque note semble calculée pour faire vibrer la tension du morceau, entre vulnérabilité assumée et colère maîtrisée, offrant une expérience auditive à la fois troublante et captivante.
Le clip qui accompagne le single, réalisé par Working Holiday avec un budget de 8 000 $, plonge dans un univers visuel tout aussi oppressant que la chanson. Lumières froides, plans serrés et atmosphère inquiétante accentuent le côté dramatique de la composition et mettent en valeur le charisme scénique de l’artiste.
Originaire du Texas et désormais basée à Nashville, Lauren Presley impose avec Straitjacket une signature artistique forte et singulière. Plus qu’un simple single, ce titre se lit comme une déclaration : celle d’une artiste qui transforme sa fragilité en puissance, et ses expériences en une œuvre qui frappe autant par son son que par son message. Straitjacket confirme que Lauren Presley est une voix à suivre dans le paysage alt-pop contemporain.

