Les Portugais de The Bateleurs reviennent avec un album incandescent, A Light In The Darkness, sorti le 1er octobre 2025. Trois ans après The Sun In The Tenth House, le groupe trace une nouvelle voie dans le paysage blues rock, portée par une intensité brute et une sincérité rare.
La formation a connu un changement majeur : Marco Reis, l’un des membres fondateurs, cède sa guitare à Ricardo Galrão. Son jeu nerveux, gorgé de feeling, insuffle à l’ensemble une tension nouvelle, presque rituelle. L’album, produit et mixé par le bassiste Ricardo Dikk, a été enregistré sans retouches numériques. Pas de quantisation, pas d’Autotune, pas de filet. Juste la sueur et le souffle d’un groupe qui joue ensemble, en quête de vérité sonore.
Dès A Price For My Soul, l’atmosphère est posée : un blues dramatique, presque sacrificiel, où la voix semble porter le poids d’un serment intérieur. Les riffs, denses et acérés, rappellent la rugosité du hard rock des années 70. Sur Widow Queen, la chanteuse déploie un charisme magnétique ; sa voix, tantôt fauve, tantôt fragile, traverse une instrumentation riche et un solo incandescent.
Plus loin, Never Back Down et For All To See traduisent l’énergie live du groupe, entre grooves affirmés et pulsations électriques. L’ensemble respire la liberté, celle qu’on ne triche pas en studio.
Avec A Light In The Darkness, The Bateleurs signent un disque de conviction : viscéral, organique, incandescent. Un cri d’âme qui éclaire la nuit de mille étincelles.

