Avec Wolf Country, Alexa Economos signe un album qui ne se contente pas de chanter, mais de raconter, de révéler et de traverser les territoires intimes de l’âme. Ce projet musical, ancré dans l’esprit de Women Who Run with the Wolves de Clarissa Pinkola Estés, se déploie comme un véritable voyage initiatique : celui d’un narrateur apprenant à vivre avec ses contradictions, ses forces et ses fragilités.
Dès les premières notes de « Good People » et « Good Witch », Economos explore l’usure de la bonté performative, cette tension entre ce que l’on est et ce que l’on doit paraître. Les morceaux « Howling at the Moon » et « Gravity » rendent hommage à l’idée que « aimer, c’est rester », offrant des envolées vocales à la fois tendres et puissantes. Plus introspectifs, « Who Gets to Be the One » et « Taking it Off » interrogent les rapports de pouvoir et la vulnérabilité dans l’intimité, tandis que « Gemini » et « Wolf in Country Linens » explorent la réconciliation avec ses propres paradoxes.
Musicalement, l’album oscille entre folk confessionnel et textures indie ambiantes, chaque arrangement renforçant le sentiment d’intimité brute. La voix d’Economos, fragile et enveloppante à la fois, transporte l’auditeur dans un univers où chaque émotion semble palpiter.
Wolf Country n’est pas seulement un disque : c’est une invitation à rencontrer sa part sauvage, à accueillir ses contradictions et à danser avec elles. En conjuguant storytelling, sensibilité et profondeur émotionnelle, Alexa Economos réussit un album à la fois personnel et universel, où le sauvage et le domestique s’entrelacent pour former une œuvre pleinement vivante. Nous allons vous recommander de prendre quelques minutes de respiration et de plonger dans cette pause musicale de qualité ci-dessous :

