“Two Moons” : Bei Bei entre tradition et électro céleste

Sous le clair de lune d’un automne 2024, Bei Bei (Beibei Monter) a capturé un moment suspendu entre ciel et terre. Sa nouvelle pièce, « Two Moons », titre et premier extrait de son prochain album avec le producteur londonien Paul Simon Elliott, est bien plus qu’un simple morceau : c’est une méditation sonore délicatement tissée entre tradition et modernité.

Dès les premières notes, le guzheng — cette cithare chinoise à 21 cordes — s’élève dans un souffle lumineux, ses cordes vibrant d’une pureté presque céleste. Paul Simon Elliott, de son côté, insuffle des textures électroniques aériennes qui ne viennent pas écraser l’instrument, mais au contraire caresser et épaissir l’espace sonore.

L’inspiration profonde de « Two Moons » doit beaucoup à cette nuit du festival de la mi-automne (Mid‑Autumn Festival), moment de nostalgie, de solitude et de contemplation. La véritable étincelle poétique surgit quand Bei Bei retourne vers sa fenêtre et aperçoit deux lunes — une dans le ciel, l’autre, son reflet dans la vitre — une image qui structure tout le propos du morceau.

Le résultat ? Une composition courte (un peu plus de trois minutes) mais d’une densité émotionnelle rare. La production est discrètement puissante : une basse chaude, des nappes atmosphériques, des détails analogiques qui donnent au titre un grain humain, presque fragile à force d’être raffiné.

Dans cette pièce, Bei Bei ne joue pas seulement du guzheng : elle l’habite. Son jeu, intime et cristallin, semble respirer, comme s’il tissait un pont entre des mondes — le passé millénaire de son instrument et l’horizon électronique d’aujourd’hui.

En tant que morceau-titre du futur album, « Two Moons » installe un cadre très prometteur : un univers où les émotions se reflètent, se réfléchissent, et se prolongent. Si le reste de l’album suit cette voie, on peut s’attendre à un voyage musical à la fois introspectif et universel — une vraie passerelle entre est et ouest, hier et demain.

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