Andy Smythe signe son grand retour avec « Emergency », premier single de son prochain album Quiet Revolution, prévu pour mars. Dès les premières notes, le morceau capte l’attention : une guitare pétillante, des nappes vocales chaleureuses et une production qui mêle habilement rock, pop et touches country. Il y a dans ce titre une énergie contagieuse, un souffle qui rappelle à la fois le charme naïf des Proclaimers et l’enthousiasme rétro de Chuck Berry.
Écrit et enregistré à Lewisham, au Royaume-Uni, « Emergency » révèle la capacité de Smythe à raconter une histoire à travers la musique. On y retrouve la mélodicité de Neil Young et les harmonies intemporelles des Beatles, enveloppées dans une modernité subtile qui parle autant aux nostalgiques qu’aux auditeurs contemporains. Andy, qui assure lui-même guitares, piano, basse et orgue, est accompagné de Paul Challenger, guitariste de son groupe live, pour un rendu à la fois précis et vivant.
Si sa musique a toujours été difficile à cataloguer, oscillant entre folk, pop et rock britannique classique, « Emergency » semble vouloir initier une renaissance du songwriting britannique. Smythe puise dans ses influences — Dylan, Bowie, The Verve — pour créer un équilibre entre hommage et création personnelle, où chaque riff et chaque couche vocale racontent quelque chose de singulier.
En somme, ce single est un véritable manifeste : authentique, énergique et profondément humain. Il annonce un album qui pourrait bien redéfinir la trajectoire de l’artiste, entre nostalgie maîtrisée et modernité assumée. Avec « Emergency », Andy Smythe confirme qu’il est un artisan du son britannique contemporain, capable de séduire autant qu’il émeut.

