Avec des ashtags comme picoftheday, love ou instagood, foodporn est l’un de ceux qui ont le plus de succès sur instagram. Il est rare de ne pas le trouver sous une photographie faisant référence à un bon plat, une gourmandise ou simplement un produit culinaire. Cette expression qui est réapparue avec les réseaux sociaux n’est pas nouvelle puis qu’à la fin des années 70 le NY Review Of Books évoquait déjà le « gastroporn » dans le compte rendu d’un livre de Paul Bocuse. C’est en 1984 que l’expression se rapproche de sa forme actuelle avec le livre de Rosalind Coward (journaliste et auteure) intitulé Female Desires dans lequel elle emploie « Food Pornographie » pour qualifier la façon dont avaient les magazines consacrés à la cuisine, de mettre en valeur des aliments. Aujourd’hui foodporn désigne une addiction à la bonne bouffe avouée sur les réseaux sociaux. C’est de cela dont il est question dans la série de photographies réalisée par la jeune artiste argentine, Agustina Puricelli.
Née dans un petit village de la province de Buenos Aires, Agustina Puricelli qui s’est installée depuis dans la capitale rêve comme beaucoup de découvrir le monde et de vivre de sa passion. Elle nous livre ici une illustration littérale de cette expression qui est entrée dans l’utilisation courante des réseaux sociaux. Grâce à une esthétique réaliste, Augustina Puricelli sort l’expression foordporn d’internet pour la rendre vivante et la placer dans notre quotidien.