La musique estonienne plus particulièrement a tendance à être caricaturée, parfois moquée dans les médias, plus précisément à la télévision française. Il nous est tous déjà arrivé de tomber sur un extrait d’émissions de gag où certains se moquent de danses traditionnelles estoniennes où des artistes issus de ce pays. Au delà des vidéos qui tournent sur la toile, que savons-nous vraiment de la musique estonienne?
Ce pays du nord de l’Europe n’est pas celui vers lequel l’on se tourne lorsque nous recherchons des découvertes artistiques, musicales plus particulièrement. Des habitudes qui devraient changer dans les années qui viennent tant les principaux pays fournisseurs en pop culture éprouvent du mal à se renouveler. Tommy Cash que nous venons de couvrir est le premier artiste estonien que nous écoutons et le moins que l’on puisse dire est qu’il sort véritablement du lot. Ses clips vidéos impressionnent et allient à la perfection l’esthétique héritée de l’union soviétique et le hip-hop actuel.
Découvrez sans plus tarder le clip vidéo extrait de sa chanson Pussy, Money, Weed. Ce morceau que l’artiste qualifie de “stéréotype du rappeur d’aujourd’hui” est la porte parfaite porte d’entrée vers l’univers de Tommy Cash où n’existent pas les tabous.