Il y a dans la nouvelle chanson d’AIKO TOMI, « blueberries », cette saveur à la fois douce et audacieuse que seule une artiste en paix avec elle-même peut offrir. D’un éclat pop électronique savamment dosé, le morceau se savoure comme un fruit cueilli à la main – simple, brut, mais débordant de sens.
Derrière ses airs espiègles et son refrain entraînant, « blueberries » est une ode à la simplicité, une invitation à se réapproprier la joie des choses ordinaires. Pas besoin de grandiloquence : une lumière de fin d’après-midi, une poignée de myrtilles, un souffle d’air libre… AIKO TOMI les érige au rang de manifeste existentiel. “I’m just being me, they think I’m flexing” chante-t-elle avec une assurance tranquille, comme pour rappeler que l’authenticité peut être l’acte le plus subversif qui soit dans une époque obsédée par les apparences.
Cette confiance ne crie pas, elle rayonne. La production légère, presque aérienne, laisse suffisamment d’espace pour que la réflexion s’installe, tout en maintenant un groove lumineux qui donne envie de danser seul, à la croisée des doutes et des élans de liberté.
En quelques minutes à peine, AIKO TOMI parvient à conjuguer l’intime et l’universel, dessinant une cartographie sonore où chaque détail – un beat, un mot, un soupir – raconte quelque chose de vrai. Dans un monde de bruit, « blueberries » murmure ce que beaucoup ont oublié d’écouter : la beauté des choses simples.