Le duo danois Alpas Ave nous offre une nouvelle pièce fascinante avec « Water Woman », une chanson qui tranche nettement avec leur précédent single, « Orange Calcite ». Là où ce dernier explorait des sonorités électroniques vibrantes et épiques, « Water Woman » dévoile une facette plus intime et tactile. Avec l’utilisation subtile d’une guitare acoustique, semblable à celle qu’on jouerait autour d’un feu de camp, et un beat lo-fi distordu, la chanson nous plonge dans un univers sonore aussi mélodieux qu’organique.
Le charme de ce morceau réside dans le contraste qu’il tisse : des rythmes électroniques fondus dans des éléments acoustiques plus terre-à-terre. La voix douce et envoûtante de Marianne Ernst Dam vient renforcer cette atmosphère immersive, tandis que les arrangements de Martin Pilgaard Grishauge ajoutent une dimension introspective, voire contemplative. Les thèmes récurrents chez Alpas Ave, tels que la lumière opposée à l’obscurité, l’espoir contre le désespoir, sont omniprésents dans « Water Woman », un morceau qui mêle des sentiments de vulnérabilité et de résilience.
Avec cette sortie, Alpas Ave ne fait que confirmer leur capacité à explorer des territoires sonores innovants. Loin de se contenter de reproduire des formules déjà établies, le duo s’aventure dans de nouvelles textures musicales, enrichissant ainsi leur palette avant la sortie très attendue de leur album The Woman in Ashes en novembre 2024.
« Water Woman » s’impose ainsi comme un titre à la fois délicat et puissant, où l’organique rencontre l’électronique dans un mariage saisissant.