Andi Fins, le talentueux compositeur berlinois, poursuit son exploration sonore avec son dernier single, « Only A Kiss ». Le morceau, qui s’inscrit à la croisée des chemins entre le folk, la pop et les sonorités électroniques, nous plonge dans un univers où les émotions contrastées, entre passion et mélancolie, s’entrechoquent. La chanson fait écho à une métropole moderne, où les désirs fluctuent comme un pendule entre le feu et la glace, tout en explorant les thèmes de l’isolement et de la quête de liberté dans une ville de plus en plus déshumanisante.
Le morceau s’ouvre sur une guitare entêtante, accompagnée d’une rythmique entraînante, qui représente bien ce désir de rupture avec la solitude. Fins incarne un personnage de flâneur urbain, en proie à des aspirations contradictoires. « Only A Kiss » se fait ainsi une métaphore de ce qui pourrait être une échappatoire : un simple baiser, un acte fugace mais porteur d’espoir, capable de repousser le « cercueil de verre » de l’isolement.
Les paroles dépeignent la lutte entre la promesse d’une vie libre et l’écrasante pression de la performance, un combat devenu quotidien dans la jungle urbaine. Cette tension se reflète dans la production musicale : des textures riches et vibrantes, alternant entre moments d’euphorie et instants de doute, offrent une atmosphère tout à la fois lumineuse et contemplative. L’élément central de la chanson, le baiser, devient un symbole d’une vie meilleure, un billet pour un avenir doré au milieu du chaos citadin.
« Only A Kiss » n’est pas seulement un titre accrocheur, mais aussi une réflexion profonde sur la condition humaine dans les grandes villes modernes.