Il souffle un vent venu du nord sur la scène rock européenne. Avec Memory Tattoos, leur tout premier EP, les Finlandais de Bad Valentines signent une entrée aussi fracassante que maîtrisée. Originaire d’Helsinki, le quintette fusionne avec brio les influences du garage rock, du punk, du power pop et du glam, dans un cocktail sonore à la fois brut et élégant.
Dès les premières mesures de « Last Days in the Sun », le groupe pose le décor : riffs abrasifs, harmonies vocales ciselées et une urgence mélodique qui évoque autant les grandes heures des Stooges que la modernité d’un rock aux contours repensés. Mais derrière cette énergie, Bad Valentines n’oublie jamais le fond. « Mariia », dévoilé en 2024, s’impose comme un cri du cœur contre la guerre, une ballade punk poignante portée par la voix incandescente de Hon, frontwoman charismatique du groupe.
L’EP se poursuit avec « Summer Ends In June », plus power pop, presque solaire dans sa manière de camoufler la mélancolie sous des guitares éclatantes. Puis vient « Carry Me Home », morceau de clôture qui agit comme un retour au calme sans jamais baisser l’intensité.
On sent, à chaque instant, l’expérience scénique et la rigueur en studio. La production, signée Petri Majuri et Sammy Aaltonen, laisse respirer chaque instrument tout en donnant une texture organique à l’ensemble.
Avec Memory Tattoos, Bad Valentines n’imite personne : il signe un manifeste. Celui d’un rock qui a encore des choses à dire, à sentir… et à tatouer dans les mémoires. Sans plus tarder, plongez dans cette belle surprise ci-dessous :

