Dès les premières notes, « Rouler en août » installe une ambiance familière, presque sensorielle. C’est le vent tiède sur l’avant-bras, la lumière dorée d’un après-midi qui s’étire et ce besoin viscéral de fuir, juste pour sentir la route défiler. Avec ce nouveau single, Bobby Bazini dévoile un avant-goût de son album Seul au cinéma, attendu le 19 septembre, et confirme sa capacité à saisir l’indicible.
Produit par Connor Seidel — connu pour ses collaborations avec Charlotte Cardin — le morceau se love dans une écriture douce, portée par des arrangements feutrés, où le folk se mêle à une soul discrète. La voix de Bazini, chaude et enveloppante, résonne comme un murmure qu’on aurait attendu tout l’été. Il chante l’évasion, mais aussi la patience, ces journées d’août où tout semble suspendu dans une lumière lente.
Originaire de Mont-Laurier, nourri aux disques de Johnny Cash, Bob Dylan et Marvin Gaye, Bobby Bazini continue de tracer une ligne claire entre héritage et modernité. « Rouler en août » est une chanson de transition, un moment entre deux chapitres. Et si elle donne envie de partir, elle invite surtout à savourer l’instant — là, juste avant le virage.