Dès les premières notes de “Sweet Honey”, le décor est posé : une ambiance feutrée, teintée de soul rétro et d’un funk rêveur qui invite à la détente. Cette rencontre entre Cinnamon Gum et Max Shrager — musicien reconnu pour son travail avec The Shacks et son empreinte sur That’s Love Records — déploie une élégance intemporelle, portée par un groove subtil et des arrangements à la fois chaleureux et modernes.
La chanson joue sur l’équilibre entre passé et présent. Les sonorités vintage rappellent l’âge d’or de la soul, mais la production, raffinée et précise, ancre le morceau dans son époque. Max Shrager apporte sa patte : un sens du détail qui sublime chaque instrument, tandis que la voix, douce et enveloppante, agit comme un fil conducteur.
Le clip officiel prolonge parfaitement cette atmosphère. Ses images floues, baignées de lumière dorée, ressemblent à un souvenir d’été qui se réinvente à chaque visionnage. Une esthétique simple, mais profondément cohérente avec l’esprit du morceau.
Sorti en vinyle 45 tours, avec “Nothing That I Know” en face B, “Sweet Honey” s’impose comme une parenthèse musicale, une douceur à savourer sans hâte. Plus qu’un titre, c’est une invitation à se laisser porter par un groove qui coule avec la légèreté du miel.