Il y a des chansons qui ne se contentent pas de résonner dans nos oreilles, elles secouent, interpellent et s’imposent comme des cris de rage. « BURN THE SWASTIKA », le nouveau single de Clare Easdown en collaboration avec Jade Ryan, fait partie de celles-là. Avec ce titre, les deux artistes s’attaquent frontalement au racisme et à la haine, insufflant à leur musique une urgence brûlante et une force revendicatrice sans compromis.
Né de l’énergie brute du punk, le morceau porte l’empreinte d’influences marquées comme Bikini Kill, Fugazi ou encore Amyl and the Sniffers. Guitares incisives, batterie effrénée et voix habitées, tout concourt à faire de ce titre une déclaration sonore implacable. Enregistré dans l’intimité de la maison de Clare, « BURN THE SWASTIKA » s’imprègne d’une esthétique DIY qui renforce son authenticité. Le son est brut, sans artifice, à l’image de leur engagement.
L’histoire de cette alliance musicale a de quoi surprendre. C’est sur Tinder que Clare et Jade se rencontrent, un simple échange qui se transforme en un duo explosif. De la rue aux petites salles de Sydney, elles captivent, galvanisent et imposent leur voix. Sur ce morceau, Jade prend les rênes des paroles et déploie un texte frontal, une incantation contre l’oppression, portée par une instrumentation nerveuse et un chant qui oscille entre colère et détermination.
L’univers post-punk du morceau, à la fois viscéral et incisif, rappelle les heures électriques des années 80, tout en se teintant d’une modernité acerbe. Le clip vidéo qui accompagne la chanson enfonce le clou : des images percutantes, une mise en scène épurée mais chargée de symboles, une esthétique sombre qui colle à l’urgence du message.
Avec « BURN THE SWASTIKA », Clare Easdown et Jade Ryan ne se contentent pas de jouer de la musique : elles prennent position, dénoncent et bousculent. Un cri de ralliement, une déflagration musicale qui rappelle que le punk, dans sa forme la plus pure, reste avant tout un acte de résistance.