Découvrez la chanteuse anglaise Roseau en 10 questions (Interview)

Ces derniers temps nous vous avons beaucoup parlé de la chanteuse anglaise Roseau. Normal, quand on sait que la dernière sortie Big Dada est présentée comme le phénomène de la rentrée à juste titre quand vous écoutez les premiers titres de son album Salt (Ecoutez ici). On a discuté avec Kerry, son vrai prénom, pour en savoir un peu plus sur elle, son parcours…

 

1- En français on dit que le Roseau plie mais ne se rompt pas. Est-ce la raison pour laquelle tu as choisi ce nom d’artiste ?

Roseau : C’est beau. Non ce n’est pas la raison.J’ai choisi ce nom parce que c’est la capitale de la Dominique, l’île des caraïbes dont est originaire mon père. On n’y a pas passé beaucoup de temps quand on était enfants alors c’est un clin d’œil à son héritage culturel.

2- Raconte-nous un peu ton parcours ?

Roseau : Je suis née à Colchester dans le sud-est de l’Angleterre et je me suis installée à Londres il y’a environ 7 ans. J’ai débuté en tant qu’artiste solo influencée par la musique folk puis Peter Lyons s’est joint à moi pour former le duo Peter And Kerry (Kerry qui est mon vrai prénom). Dans Peter And Kerry, je faisais la musique comme ça, sans jamais vraiment penser en faire quelque chose. J’ai passé des démos à mon manager et pour faire court, j’ai finalement décidé d’en faire un album.

 

roseau salt

3- Quand et comment tu as commencé dans la musique ?

Roseau : J’ai appris à jouer de la guitare quand j’étais ado et quelques temps après, j’ai eu un enregistreur 8 pistes. J’étais totalement obsédée par le fait de faire de la musique et je n’ai à ce jour pas perdu cette passion.

 

4- Tu te souviens du titre, du sujet et de l’atmosphère du premier morceau que tu as composé dans ta vie ?

Roseau : Rires…Je ne peux pas t’en parler. C’était très mauvais. C’était terrible en fait. Je t’en parlerai peut-être un jour….

5- Dis-moi un truc… Qu’est-ce que tu as appris à ce moment-là que tu utilises encore aujourd’hui ?

Roseau : Les harmonies. C’était la chose qui m’attirait le plus, c’est encore le cas aujourd’hui.

6- Parles-nous de ton album « Salt » ?

Roseau : J’ai choisi Salt parce qu’il y’a du sel dans les larmes et que le sel est un nettoyant donc pour moi pleurer n’est pas quelque chose de négatif. Dans cet album j’aborde beaucoup de sujets qui me touchent comme les chagrins d’amour, la jalousie, la fin d’une amitié, la perte du sentiment d’attachement, pas mal de choses

7- Que veux-tu que les gens retiennent après avoir écouté ton album ?

Roseau : Que c’est un travail honnête. J’espère qu’ils sentiront que les mots et la musique sont honnêtes.

Roseau iggy magazine

8- Chez Big Dada vous avez tous un son qui sonne diffèrent de ce qu’on a l’habitude d’écouter. Comment tu es arrivée toi à ce résultat ?

Roseau : C’est vrai qu’il y’a de petites différences entre les artistes du label et les autres mais je pense que la chose qui nous lie est le Son British. Juste expérimenter, se tromper et apprendre différentes façons de faire les choses. Il n’y a pas de façon définie d’avoir le son que j’ai et j’imagine que les autres artistes du label fonctionnent de la même façon.

9- Rien d’autre…

Roseau : Non rien d’autres, je n’ai jamais activement cherché à sonner différent. Je fais des morceaux et ça donne ce résultat. C’est sûrement le fruit de beaucoup de facteurs qui sait…

 

10- Tu peux me donner trois titres dont tu ne peux en ce moment pas te passer ?

Roseau : En ce moment c’est plutôt

Julia Holter – Feel You

The Naked Eye – Sweet boy

Tarquin – Kid U

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