Diana Vickers poursuit sa métamorphose musicale avec “Pretty Boys”, une chanson aussi scintillante qu’affirmée, où la pop se fait arme de reconquête. Après le ton espiègle de “Ice Cream”, ce nouveau titre marque une étape plus consciente et assumée pour l’artiste britannique, qui retrouve ici toute la liberté et la fantaisie qui ont toujours nourri sa singularité.
Coécrite avec Dee Adam et George Glew, la chanson s’enveloppe d’une production pop inspirée des années 2000, lumineuse mais affûtée, où chaque pulsation semble épouser les mots de Vickers avec une précision chirurgicale. Sa voix, reconnaissable entre mille, se glisse dans ce décor étincelant avec un mélange de douceur et de défi, comme si elle jouait à séduire le miroir avant de s’en détourner. “Pretty Boys” parle de rupture, de lucidité, mais surtout de reprise de pouvoir – celui du regard, celui du désir.
« J’ai décidé qu’il était temps de changer », confie-t-elle à propos du morceau, écrit après de longues conversations avec sa thérapeute. Et ce changement, elle le met en scène jusque dans le clip, où elle incarne une Sharon Stone en pleine maîtrise de son mythe. Avec “Pretty Boys”, Diana Vickers signe bien plus qu’un retour : une déclaration d’indépendance, élégante et pleine d’ironie, qui redonne à la pop sa force la plus intime – celle d’oser se réinventer.

