Dizzy Panda n’est pas du genre à suivre la parade. Le duo néerlandais revient avec « Chicago Pockets », une collaboration nocturne avec Slaakmut, alias Sam Smooth, qui s’écoute comme une dérive en slow motion dans les ruelles humides de la house originelle. Ici, tout rampe avec une grâce étrange : le beat claque doucement, le groove colle à la peau comme une sueur nocturne, et l’ensemble vibre d’une tension feutrée.
On retrouve dans ce morceau ce qui fait l’ADN de Dizzy Panda : cette capacité à bâtir des mondes à la frontière du réel, à mi-chemin entre une pop déformée et des beats bruts, toujours portés par un storytelling qui défie les formats. « Chicago Pockets » n’est pas seulement un clin d’œil à Joe Smooth et aux pionniers de la house de Chicago ; c’est une ode aux oubliés, à ceux qui traînent dans les coins sombres des clubs, loin des projecteurs.
Le clip, tout aussi stylisé, prolonge cette esthétique. Deux silhouettes masquées traversent une ville figée dans le flou des néons, comme des passagers anonymes d’un rêve urbain. Dizzy Panda ne propose pas un single, mais une atmosphère. Une expérience.
Avec « Chicago Pockets », le duo confirme son art de la singularité : une rébellion tranquille contre la musique formatée, un pas de côté dans la nuit électronique. Sans plu attendre, plongez dans cette belle surprise ci-dessous :