Dès les premières notes de « Good Friends Call Me E », Eliana Glass installe un climat feutré, où la douceur des accords s’entrelace avec une voix aérienne, presque en apesanteur. Pianiste et chanteuse d’origine australienne, aujourd’hui installée à New York, elle tisse ici une ballade en clair-obscur, où chaque note semble suspendue dans le temps.
Le morceau s’ouvre comme une confidence, un dialogue intime entre mélodie et souffle, dans une atmosphère qui évoque par moments le minimalisme envoûtant de London Grammar. Les arrangements sont d’une élégance subtile, laissant place à l’émotion brute et à une narration musicale qui se passe de fioritures inutiles.
« Good Friends Call Me E » se savoure comme une caresse sonore, un instant suspendu où Eliana Glass fait briller l’épure avec une sincérité touchante. Une introduction parfaite à son premier album à venir, qui promet d’être un condensé de grâce et d’introspection.
Nous allons vous recommander de prendre quelques minutes de respiration et de plonger dans cette belle surprise d’une artiste à suivre dans les semaines qui viennent.