Il y a des projets qui ne cherchent pas seulement à marquer une scène, mais à raconter une histoire, un parcours, une ascension. Avec OKELLO SZN Vol. 1, Elijah Okello pose les bases d’un univers où le rap devient un journal intime, une mosaïque de moments de vie, entre luttes, espoirs et affirmations.
Dès les premières notes de Sunshine is in my name, l’auditeur est happé par un beat minimaliste et incisif, conçu pour mettre en avant le flow ciselé d’Elijah. Ici, pas d’artifice superflu : juste une voix, un rythme et une détermination palpable. Le décor est planté. Ce premier titre agit comme un prologue, annonçant une suite où chaque morceau est une nouvelle page du récit d’un underdog bien décidé à transformer sa réalité.
Dans PUM PUM AND DREAMS, l’artiste affine encore plus son identité musicale. Son flow précis et son timbre reconnaissable créent une alchimie parfaite avec l’instrumentale, immergeant l’auditeur dans une atmosphère brute et authentique. Puis, il y a Fanta Exotic, morceau audacieux qui fusionne des chants africains avec des sonorités hip-hop et R&B, témoignant de l’ingéniosité d’Elijah en tant que producteur et conteur sonore.
Mais OKELLO SZN Vol. 1 ne se contente pas d’être introspectif. Il sait aussi se faire dansant. Tekken Lingo en est l’exemple parfait, taillé pour résonner aussi bien dans les clubs que dans les enceintes des voitures roulant à plein régime. Quant à Spirit Animal – Freestyle, il s’ouvre sur une voix féminine envoûtante, samplée et intégrée avec justesse pour accompagner la cadence du rappeur.
En onze morceaux, Elijah Okello ne se contente pas de livrer une mixtape. Il façonne un projet cohérent, sincère et habité, porté par un storytelling personnel et un savoir-faire musical indéniable. OKELLO SZN Vol. 1 est plus qu’un simple projet rap : c’est un témoignage, une quête, une affirmation.

