Errol Eats Everything : un album aussi audacieux qu’indispensable

Derrière son nom intrigant, Errol Eats Everything ne se contente pas d’engloutir les sonorités, il les façonne, les sculpte et les sublime pour livrer un premier album éponyme d’une rare intensité. Ce projet de 17 titres est une plongée immersive dans son univers, où l’introspection côtoie l’audace, comme nous vous serez emportés dès les premières mesures.

Dès l’introduction, le ton est donné : entre samples riches et envolées percussives, Errol capte l’auditeur avec un storytelling affûté et un flow aussi tranchant que maîtrisé. Puis vient « Kingdom », une déclaration de force et de souveraineté où chaque note et chaque rime résonnent comme un manifeste. L’instrumentation dense et la livraison impeccable de l’artiste font de ce morceau un instant clé, une invitation à plonger sans retenue dans l’univers du rappeur.

Sur « NRG », Errol change de registre mais garde la même exigence. Ici, l’influence old school se fait plus marquée, l’instrumental minimaliste épouse un beat percutant, mettant en valeur un flow d’une précision chirurgicale. Le titre pulse avec une énergie brute, à la croisée entre passé et futur, un équilibre parfait entre nostalgie et innovation.

Les moments de grâce ne manquent pas dans cet album. « Fly Girl » en est un exemple éclatant : le dialogue entre le flow d’Errol et un saxophone enivrant donne naissance à un instant suspendu, où groove et poésie se conjuguent avec subtilité. Autre temps fort, « Ballad Of The Brutes », en collaboration avec Cla’ence Jo, s’impose comme un héritage des grandes heures de Public Enemy. L’instrumental puissant, les paroles engagées et la complicité des deux artistes transforment ce morceau en un véritable cri de ralliement.

Et puis, il y a « Automatic Traumatic », bijou d’élégance aux accents jazz. Ici, la musicalité prime, chaque élément est à sa juste place, au service d’un flow magistral. Ce morceau incarne à lui seul la richesse du projet : un voyage sonore, une expérience sensorielle et intellectuelle qui dépasse le simple cadre du rap.

« Cet album, c’est mon monde. Chaque titre est une pièce de mon regard sur la vie, mon humour, mes expériences. Certains morceaux vous mettront au défi, d’autres vous toucheront, et d’autres encore vous donneront juste envie de vous laisser porter », confie l’artiste. Une promesse tenue, tant cet album regorge de surprises et d’audace.

En convoquant l’héritage des maîtres du genre, d’un Jay Electronica à un MF DOOM, en passant par la conscience sociale de Yasiin Bey et l’ardeur de Killer Mike, Errol Eats Everything s’inscrit dans la lignée des rappeurs visionnaires. Avec ce premier projet, il ne se contente pas d’affirmer sa place : il la crée. Et pour les auditeurs, une seule certitude s’impose : cet album est incontournable.

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