Il y a des morceaux qui s’installent dès la première écoute. Don’t Need a Hero, dévoilé par EzipIN, fait partie de ceux-là. Avec ce titre, le producteur signe bien plus qu’un tube électro : il livre un manifeste. Extrait de son tout premier EP Of Love, Life & Parties, cette chanson à la fois énergique et enveloppante fait résonner un message limpide — on n’a pas besoin d’être sauvé, juste d’être soi-même.
Sur une base progressive house vibrante, EzipIN assemble des textures sonores à la fois douces et puissantes. Le morceau, calibré pour les clubs autant que pour une écoute solitaire, capte l’attention grâce à une ligne de basse entraînante et des couches synthétiques aériennes. Mais c’est surtout le refrain, accrocheur au possible, qui retient l’oreille et invite à l’introspection.
La voix de Serinya, posée avec justesse sur la production d’EzipIN et les arrangements de S-gell, amplifie cette sensation d’élévation. Le morceau pulse à 126 BPM mais c’est le cœur qui s’emballe. L’artiste réussit à conjuguer profondeur émotionnelle et efficacité rythmique, dans une forme de danse intérieure vers la liberté.
Avec Don’t Need a Hero, EzipIN frappe fort et juste. Une entrée en matière remarquable, qui positionne ce jeune nom comme un nouveau visage à suivre dans l’univers de la house mélodique. Une chronique de soi sur fond de beats lumineux.